Le chêne d’antan
Tel un être tourmenté
Marchant seule en forêt
Et d’un regard enchanté
Je le vis tel qu’il parait
Majestueux, Digne et grand
Je m’assois à ses côtés
Le beau chêne d’antan
J’ai l’audace de l’aimer
En fermant les yeux je l’écoutais
Et profitais de ces instants magiques
Où il me parlait, me murmurait
Que l’homme a prévu sa fin tragique !
Terrible est la nouvelle, mon cœur saigne
Mes yeux s’emplirent d’une grande tristesse
doyen de la forêt où tu règnes
Jamais plus en moi il n’y aura de la sagesse
Dans mon esprit à jamais tu seras gravé
Toi mon ami de toujours
La douleur est en moi, je suis fâché
Et lentement mon cœur s’éteint sans retour