Aux armes, et sans faux semblants
Ne vous embarassez guère de sentiments
Des guerres lasses aux prêcheurs vêtus de blanc
Sans amour, la paix n'est que contes pour enfants
Les sentiments devront battre en retraite
Et nos coeurs, ne plus compter les pertes
Futilité n'est que l'amitié qui se meurt
Sacrifiée pour un idéal perdu au champ d'honneur
A l'amour comme à la guerre, en décident les généraux
Sonnez cors et trompettes, accourez vers les drapeaux
Frénésie du combat et illusion deviennent vos alliés
A l'abri de la bataille, à votre fin ils vous ont envoyé
Les armées se font, et se défont au gré des victoires et défaites
Peu importe les vainqueurs, et les couronnes sur votre tête
Vous voilà désaisi, désaîmé, et déserté
De votre âme, il n'en subsiste que les instincts guerriers
Passés maîtres dans l'art de servir les plus vils desseins
Désarmés les amants de leur passion, l'arme au poing
Cessons les hostilités, déclarons l'armistice des maintenant
Ou au chant du coq, nous enterrerons nos derniers sentiments