Le désir du matin
C’est autre chose que la douce lumière du soleil
Qui dans le doux matin la réveille ?
Prise entre ses mains
Il joue les magiciens
Elle s’abandonne dans le velours
Se laisse aller sans détour
Souple et dur à la fois, énorme liane
Qui épouse le tronc qu’elle gagne
Elle suit et amorce une caresse
Qui la conduit vers Ses faiblesses ?
Sa bouche prend la Sienne
Et elle se fait reine
Mélange de saveurs
De sens et d’odeurs
Son ventre contre le sien
Amour sans détour de ses seins
Aimé en elle, elle sent au creux de ses reins
Ce grand désir dont il est le gardien